Brouillard au fond de mon crâne

    Un roman à Nestor sans avoir des coups sur sa calebasse, ça arrive une fois sur deux. Mais dans ces cas de non-agressions de son bulbe rachidien, l'ennemi attaque le cerveau souvent avec des substances à base de plantes (haschisch, drogues diverses, voire lait de panthère).

  Dans les 12 romans où il rencontre inopinément un objet contondant, cela peut même lui arriver deux fois (en 200 pages, c'est quand même pas de bol mais ça permet d'avoir souvent de la lumière chez soi - et voilà comment je place un petit "Fiat Lux !").

  Ces chocs traumatiques permettent souvent à Dynamite Burma d' être aiguillé sur le chemin de la vérité mais ils peuvent également donner lieu à des rêveries agitées.


 Voilà les 16 mèches qui ont allumées 36 chandelles dans le crâne à Nestor :

"...Un coup de téléphone comme il est préférable de n'en point recevoir trop souvent. Je fus branché sur le réseau ETOile (36 et la suite)..." (p 164).


  "...Les bougies s’éteignirent et les cercles noirs devinrent des disques sur lesquels étaient gravés d'assourdissants bruits de cloches..." (p 182).









"Le coup de gourmi habituel. Le bon coup de matraque des familles" (p 85).

"... quand quelqu'un est derrière Burma, il y a toujours un mignonnet coup de matraque, manche de pioche, fer à repasser ou autre instrument contondant pour la calebasse à Nestor." (p 185).






  "Ça fit bing dans mon ciboulot (...). Le bon coup d'instrument contondant, le bon coup de matraque des familles qui attend toujours Nestor à un tournant de ses enquêtes" (p 193).








  "...Lorsque je fus de retour dans la pièce que le père Cabirol réservait à son commerce, un coup d'instrument contondant m'atteignit derrière le cigare..." (p 16).

  "...Des cloches, -rien de surprenant, dans ce quartier ecclésiastique-, se mirent en branle. L'affaire prenait enfin tournure. On se décidait à me taper dessus..." (p 152-153).









   "...Le manche de la pelle avec laquelle on ramasse les feuilles mortes de Jacques Prévert fit son office plus brillamment que précédemment. Ça m'atteignit derrière le cigare et un éclair fulgura. Et puis, j'entendis des cloches..." (p 108-109).








  "Avec un nommé Clovis dans la partie, j'aurais dû me méfier du vase de Soissons. Je ressentis un choc violent à la base du crâne... kif-kif Rabastens, ou peu s'en fallait. (p 108).

  "...Alors que nous nous dirigions vers l'ascenseur, le long d'un interminable couloir, obscur et silencieux, je reçus un gnon supplémentaire sur le crâne et je repartis en digue-digue." (p 115-166).




  "...mais ce que je sais c'est que, revenant aux procédés traditionnels en honneur dans la bigorne des rues, la lutte à tout casser, il me fila une de ces pêches derrière le cigare !" (p 142).







  "... Trop tard ! Un objet contondant entra en contact violent avec la base de mon principal instrument de travail et je valsai en avant..." (p 102).







  "...Sensationnel intermède. Je me dégage. Un coup sur le crâne. Un autre coup. Et ça roule et ça tangue. Criez, criez, criez. Je m'écroule, tout valse et tout tourne autour de moi, les arbres..." "...Et puis, plus rien." (p 22).






  "...Mais il reprit l'avantage et je ressentis derrière la nuque une douleur fulgurante qui se propagea dans tout mon corps. je m'abîmais alors en tournoyant dans un gouffre sans fond, aux parois striées de raies multicolores..."(p 145).






  "...Une sorte de poing américain me pêche au menton. Les ténèbres environnantes s'épaississent, en même temps, qu'elles se peuplent de cercles lumineux multicolores, qui s'entrecroisent, zigzaguent, se mêlent, se défont. Je m'écroule..." (p 94).

  "...et je sens que j'ai droit au classique et attendu coup sur la cafetière." (p 138).

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